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2010_Maroc (1)
4 mars
9h00 départ en direction vers le soleil, le ciel est couvert avec ses O degré. La première nuitnous la passons à Tournons sur Rhône en compagnie d'une quinzaine de camping car le long du Rhône.
5 mars
Une belle journée le soleil était présent, les arbres commencent àfleurir. Le Boulou nous accueillent pour la deuxième nuit
6 mars
Après les arbres en fleurs les Pyrénées avec leurs manteaux blanc. Dans lasoirée nous bivouaquons à Bénicassim (avant Valencia)
7 mars
Nous continuons notre route vers le Maroc par une journée très couvert, le dodo au cap de Gata (avant Alméria)
8 mars
On se lève avec un beau ciel bleu, dernier tronçon en Espagne avec du vent et le soir la pluie. Arrivé à Algésiras on récupère le billet pour la traversée du Détroit deGibraltar, prévu demain matin.
9 mars
9 h direction le port, 11h embarquement, le rocher de Gibraltar la mer estcalme avec un ciel bleu, passage de la douane sans difficulté etrapidement
11 mars
La route nous conduit vers Casablanca, le Maroc a aussi souffert du mauvais temps, un peu partout les champs sont inondée et les routes sont abimées. Visite de la mosquée Hassan II, construite de 1987 à 1993, elle a le plus haut minaret religieux du monde 200m de haut, sa salle des prières peut contenir 25000 personnes la salle d'ablutions est constituée de 41 fontaines
13 mars
Etape suivante Essaouira
Avec toute cette pluie la nature est luxuriante , les enfants essayent de se faire de l'argent par tous les moyens.Ce n'est pas un infirmier,c'est un policier. Essaouira est la dernière ville fortifiée des côtes Atlantiques, appelée aussi la ville des vents pour les courants qui soufflent durant toute l’année. Ancien port de pêche les bateaux reviennent chargés de sardines et de bars. Des dizaines de chalutiers tanguent entre les fortifications.c'est aussi une petite ville traditionnelle avec sa médina
14 mars
Nous continuons notre route vers le sud, a travers des plantations d'arganiers, au bord de la route nous achetons du miel d'Argan et un peu plus loin on traverse une bananeraie et on en profite pour en faire une provision. Petite pause dans un nouveau camping avec vue sur l'océan.
16 mars
Après ces deux jours de détente nous voila reparti toujours vers le sud, le ciel est bleu, la température est agréable (24° à l'ombre) un arrêt s'impose au Marjane a Agadir pour se réapprovisionner avant de s'engager dans l'intérieur du pays. Pour les fruits et légumes frais nous nous rendons dans un souk qui est toujours aussi folklorique. La nuit nous la passons sur la planète Mars (pas de réseau)
17 mars
Entourée d'une muraille crénelée de 6km de long, c'est Tiznit, nous y passons une petite semaine dans un camping et flânons dans les ruelles très animées. Marianne profite aussi de faire le ménage et la lessive. Nous profitons aussi de notre séjour pour passer chez un opticien car les prix sont attractifs. Le vélo c'est le moyen de locomotion le plus courant on le constate a l'état de la pédale.
Le thermomètre affiche 54° au soleil, il fait chaud même très chaud donc on passe au coiffeur pour la coupe d'été. Aujourd'hui vendredi c'est le jour de la prière et aussi le jour ou l'on mange le couscous , on en profite dans un restaurant.
COUCOU NOUS REVOILA pour des nouvelles fraiches (photos et clip video suivront)
23 mars
Nous avons aussi profité de laisser faire un auvent pour se protéger du soleil et du vent, le soir Fatima nous à livrer a domicile un bon tajine au poulet, il est vraiment excellent il y en a même pour un deuxième jour. Le lendemain nous reprenons la route encore un plus vers le sud. (Plus de réseau internet.) La nature est toujours encore verdoyante, ici on voit qu'il a beaucoup plu cette hiver, puis on bouche les aérations a causse de la poussière et on s'engage pour 3/4 d'heure de piste en roulant en première ou en seconde et nous voila arrivé au camping Fort Bou-Jérif Porte du Sahara perdu au milieu de nulle part qui vit en autonomie complète. L'eau étant rare dans le désert il faut l'économiser. Dans la soirée une petite promenade pour visiter les vestiges de l'ancien fort français construit en 1935, il servait à surveiller la frontière Sahara avec l'enclave espagnole d'Ifni.
25 mars
Nous rebroussons chemin, ( les 3/4 d'heure de piste ) et bifurquons vers la porte d'entrée de l'ancien Sahara espagnol , la "Plage Blanche" vaste plage de sable fin qui s'étire sur une quarantaine de km, la plus longue du Maroc. Bivouac sur une petite plate-forme, au bord d'un oued en eau.
L'Oasis de Tighmert, cette oasis est surprenante par le volume d’eau qu'elle abrite, en plusieurs sources, permettant une irrigation importante. De nombreuses familles vivent de cultures maraîchères dans des jardins sous les palmiers. C'est un endroit extrêmement agréable où nous décidons de pique nique.
Guelmin est considérée comme la porte du Sahara au Maroc, c'est la dernière ville importante avant le désert, la route continue vers le sud jusqu'en Mauritanie,à 1200km. Aujourd'hui c'est un lieu important de commerce et d'échange entre la population sédentaire et les nomades du désert "les hommes bleus" qui viennent une fois par semaine au marché pour vendre ou acheter leurs précieuses montures, les chameaux. Connu sous le nom deAmhayrich, c'est le plus grand marché aux chameaux du Maroc.
28 Mars
il est 16 h au Maroc, 36° à l'ombre, re connexion au réseau, possibilité de mettre le blog à jour, on attend la fraicheur du soir pour se promener.
30 Mars
Nous repartons direction Tafraout, la route se dirige et s'élève en corniche dans la montagne en direction du col du Kerdous ( alt: 1100m ) les cultures disparaissent et les arganiers restent seuls maitres du terrain. Le trajet s'effectue au travers d'un chaos de gigantesque blocs de granit rose, pour le déjeuner on cherche un peu d'ombre Arrivée à Tafraout la ville des babouches nous bivouaquons quelques jours dans la palmeraie, un cirque montagneux de roches de granit rose, souvent énormes et en formes étranges nous entourent. En fin d'après midi une promenade pour admirer le jeu de lumière dans les roches.
3 Avril
Les gorges d'Aït Mansour
La route descend en lacets serrés sur les gorges d'Art Mansour, la végétation suit les gorges. D'abord les lauriers roses puis les palmiers se multiplient, tout un coup terminus pour nous, seul une piste carrossable traverse de part en part l'oasis. Les 4x4 passent facilement, les petites voitures doivent rouler doucement. Nous prenons nos vélo pour découvrir les gorges,
elle sont longues et impressionnantes (plus de 15km) la moindre goutte d'eau captée, dirigée dans de petit canaux, ruisselant dans les rigoles. L'air est rafraichi par l'ombre des palmiers ou nous pique-niquons. Retour à Tafraout dans la palmeraie, faire la lessive (courant par le groupe électrogène) et vous donner les dernières nouvelles.
(si il y a problème de lecture des clip vidéo, veuillez m'en informer s.v.p.)
5 Avril
Nous continuons notre circuit directionI Icht puis Tata, Foum-Zguid près de la frontière algérienne. Nous risquons de ne plus avoir de réseaux dans les prochains temps. (Inch Allah la Wifi)
La route passe entre des chaines montagneuses et le Sahara, une immense étendue de sable et des canyons , on voit au loin des tentes de nomades, des chameaux et au bord de la route des enfants gardants les troupeaux de chèvres nous font des petits coucou.
Etape à Ichte , perdu au milieu de nulle part , le lendemain avant les grandes chaleurs nous continuons la route ou les paysages pré-sahariens s'intègrent dans un cadre montagneux toujours présent, on arrive à la très belle oasis de Tata et nous bivouaquons dans le camping municipal ou nous comptons rester plusieurs jours.
Il est 18h40 avec 31° à l'ombre et nous profitons pour faire un première promenade dans la ville de Tata.
8 Avril
Avant une petite balade en vélo dans la palmeraie, le sympathique maire de la ville vient saluer et souhaiter la bienvenue aux camping caristes. Un petit sentier nous permets de traverser la palmeraie et de découvrir une "horloge à eau" d'origine très ancienne . Cette horloge, qui s'appelle un clepsydre déterminait une unité de temps pendant laquelle on irrigue sa parcelle . (Principe: une bassine remplie d'eau et un bol de laiton percé à la base, lorsque le bol tombait au fond cela faisait une unité, une parcelle a droit à un certain nombre d'unités matérialisées par des noeuds sur une ficelle) Plus loin une femme grimpe un dattier pour le féconder. C'est très agréable de se promener dans la palmeraie, nous suivons les canaux d'irrigations qui nous emmènent au stade de France à échelle réduite.
L'après midi sieste, il fait très très chaud, tout le monde cherche un coin d'ombre, en fin d'après midi la vie reprend en ville.
Tata est une petite cité moderne et commerçante en pleine expansion réputée comme étant la ville la plus chaude du Maroc ( humidité inférieur a 20%) l'air est pur et sec, on dit que cela soulage les rhumatismes, les douleurs articulaires, certains ajoutent même qu'il est garant d'une longue vie.
10 Avril ( 9h, 28° à l'ombre et l'après midi on atteint facilement 39 à 40° à l'ombre) dans la soirée, promenade dans les ruelles.
Nous décidons de continuer notre route après avoir fait quelques courses au souk du dimanche matin et voir plus loin si les températures sont plus supportables.
( nos dernière nouvelles d'un cyber café "Elwafa")
La route est montagneuses avec des virages, 85-73 et pas très large mais bien sympa quand même. Nous faisons halte à Tissint, paysage lunaire assez surprenant, on découvre au fond d'une faille l'oued Tissint qui coule, encore plus spectaculaire les cascades , autre surprise de la nature. Sous un ciel bleu et un soleil limpide nous continuons direction Fum Zguid. C'est déjà le désert, non pas des dunes de sable mais de la pierraille à perte de vue, parsemée de quelques acacia. Après cette journée dans l’infinité désertique, nous arrivons à l’oasis de Foum Zguid, qui est un poste militaire important proche de la frontière Algérienne , loin, très loin de tout… Important village à l'approche du désert. Sur la grande place, sous un immense arbre pause déjeuner dans un des cafés fort sympa. Bivouac au camping "sable d'or"
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