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2009_Maroc (2)
15 avril
Nous rentrons dans les gorges ou l’Oued Ziz creuse son cours dans d’impressionnantes falaises, on longe le lac de retenue du barrage Hassan Addakhil, sa digue de 360 millions de m3 d’eau permet d’irriguer plus de 15000 ha. Après avoir passé le tunnel du Légionnaire construit vers 1930 dans un site grandiose nous rebroussons chemin.De retour à Er Rachidia la route a été bloqué par le tour cycliste du Maroc. Puis nous parcourons un plateau désertique et monotone jusqu'à Goulmima.
Le lendemain , promenade à pied dans le ksar Igoulmimen avec son quartier juif de structure labyrinthique avec ses ruelles couvertes, ou vivent encore 3000 habitants (un ksar est un village entouré de remparts, bâti en terre crue) Goulmima est une ville très propre et acceuillante, les petits cafés nous propossent des tajines à 5€ pour 2 personnes. Le clou, c’est bien le coiffeur, prix affiché: 15 dh (1,5€) Les journées sont remplies par les choses du quotitien, lessives, entretien de la petite maison, les courses au souk toujours aussi colloré ect.... les journées passent vites. Il y a plusieurs formules pour visité le Maroc, en 4x4, en camping car mais aussi en vélo, Paul Villain de Biaritz
19 avril
De Goulmima la route pénètre dans les magnifiques gorges d’Amsad, sur la route
le ksar Ait Yahia, les villages pittoresques et les paysages de montagne se succèdent, la route nous fait traverser plusieurs gués de l’oued Gheris. En traversant lentement l’un d’entre eux, une famille qui pique nique sur les rochers nous fait signe d’arrêter (le dimanche les Marocains sont de sortie) et nous invite à partager un tajine, c’est ça l’hospitalité Marocaine, (il ne faut jamais refuser une invitation) c’est avec émotion que nous avons quitter cette familleaprès quelques heures de bavardage. Le lendemain encore un gué et nous profitons de faire la toilette de la petite maison, puis nous rentrons dans les gorges du Gheris, après un plateau caillouteux les gorges du Todra, le passage le plus étroit de ses gorges n’a pas plus de 30m de large et les falaises atteignent 250m de haut
22 avril
Les gorges de dadés
La route s’enfonce dans le Haut Atlas, les éboulements de terre et de roches rouges créent un décor grandiose, les falaises ocre tombent à pic dans la vallée luxuriante. Une zone est surnommée « les doigts de singe » : l'érosion a façonné la montagne en forme de grands « doigts » Juste au dessus de l'oued Dadès, une magnifique vue panoramique sur cette rivière , les peupliers argentés et le début des grandes gorges du Dadès, Après une route tortueuse, nous sommes récompensés par des vues magnifiques le long des gorges.
Cliquer ici : gorges-dades.sld
23 avril
La vallée des roses La route s’élève au milieu d’un paysage montagneux aux couleurs roses, rouges, ocrées avec des habitations en terre crue, puis apparaît au fond de la vallée des jardins verdoyants avec quelques massifs de roses (alt. 1450 m) Un guide nous emmène par des sentiers le long des parcelles cultivées ; des arbres fruitiers, amandiers, grenadiers, pêchers, figuiers, abricotiers, noyers et de la vigne mais pas de dattiers, des céréales et les fameux rosiers sauvages qui bordent les parcelles et les allées, des fleurs assez petites, toutes de la même couleur (rose) et très odorantes. Cueillies le matin elles sont vendues soit à la distillerie pour fabriquer l’eau de rose, soit fraiches ou séchées.
Après la vallée des roses, une route avec des paysages présahariens dans un cadre montagneux nous emmènes à Skoura (alt.1188 m) L’oasis de skoura est connue par l’architecture impressionnante de son habitat traditionnel les kasbahs,
celle d'Amerhidil la plus imposante de la palmeraie ou ont été tournées des scènes d’Ali Baba et les40 voleurs. Aux alentours, on voit encore quelques pans de murs richement décorés, d'autres casbahs tombent souvent en ruines
26 avril
On traverse une étendue quasi désertique avant d’atteindre Ourzazate Un paysage rocailleux avec une oasis luxuriante qui fait le charme de la ville. Quelques courses au souk toujours aussi colorée mais avec une tempête de sable. Visite de la Kasbadu Glaoui qui est décorée de motifs géométriques,à l’intérieur de la bâtisse une richesse de décors, certaines pièces sont ornées de plafonds de cèdre sculptées et peintes. Les films d’Astérix et Cléopâtre, de Lawrence d’Arabie et de Gladiateur, ont été en partie tournés à Ouarzazate. Trois studios de cinéma sont installés dans les environs.
29 avril
Au km 20 de Ouarzazate, sur la droite une petite route nous fait découvrir le merveilleux ksar d’Ait-Benhaddou,
blotti au pied d’un piton rocheux, son décor exceptionnel a inspiré de nombreux cinéastes. Il fait déjà 43° au soleil à 10 h nous traversons l’oued pour accéder au ksar, il a beaucoup souffert des intempéries et n’est plus habité, il est classé patrimoine universel par l’Unesco. Nous continuons notre périple vers Marrakech, la route en lacet s’élève vers le Tizi N’Tichka (alt. 2260m) col le plus élevé du Maroc. Le long de la route on aperçois des vendeurs de fossiles et de géodes. Peu avant le passage du col, une route nous conduit dans une belle vallée, pour bivouaquer à Telouet (alt. 1870m) Le lendemain nous rebroussons chemin (à 6h 5°) pour rejoindre la route de Marrakech, sur le versant nord, les couleurs changent à mesure que l’on descend dans la vallée Arrivée a l’entrée de Marrakech un marocain en mobylette nous a repéré et nous fait signe de le suivre, et il nous conduit sur un PK non loin de la place Jemaa el Fna, dans la soirée ballade sur la place, colorée, bruyante, toujours pleine de monde
1-2-3 mai
Nous assistons à trois jours d’action non-stop, un événement historique pour le Maroc, Marrakech accueille le grand prix automobile international. En tout se sont 120 bolides qui défilent sur le circuit, avec les montagnes de l’Atlas en toile de fond, et bien sur l’écurie de Yvan Muller sur SEAT.
(cliquer ici COURSE.sld )
4 mai
On quitte Marrakech en direction de l'Ourika à travers la plaine du Haouz. Ballade dans un souk, voici le PK des 4x4 berbères. La route se poursuit à travers le pays berbère. Peu à peu, elle prend de l'altitude, sur la route goudronnée, nous voyons de plus en plus de marchands de minéraux, de poteries et de fossiles. Au village de Setti Fatma ( alt.1500 m) une petite marche vers la cascade de l'Ourika. Le lendemain la route grimpe rapidement au-dessus de la vallée de l’Ourika et offre par endroits des vues panoramiques. A 2650m d’altitude, le Toubkal la plus importante station de sport d’hiver du Maroc, nous profitons d’une tajine livrée a domicile.
6-7 mai
De retour à Marrakech pour 2 jours, et ce n’est qu’en fin d’après midi (après la baisse de la température, 40° à l’ombre) que nous sortons pour nous balader dans divers quartiers de la ville.
8 mai
Nous sortons de Marrakech ou la route nous conduit au barrage d’Aït-Aadel,
il retient environ 200 millions de m3 d’eau, puis une petite route pittoresque (alt. 1000m) nous fait traverser des massifs montagneux sur laquelle on voit la récolte d’orge et de blé qui se fait encore manuellement, et nous arrivons aux spectaculaires cascades d’Ouzoud, la chute de 110m de haut s’écrase dans un gouffre envahi d’une végétation luxuriante. Un radeau pour s'approcher plus près des jutes
10 mai
Nous reprenons la route pour traverser le Moyen Atlas, le paysage devient franchement montagneux, on aperçois le lac artificiel du barrage de Bin el Ouidane, le plus important du Maroc. Au fur et à mesure que l’on pénètre plus avant dans la montagne les cultures disparaissent. En surplomb du lac du barrage Ahmed el Hansali nous bivouaquons, le vert de la végétation et des cultures domine le paysage. Le lendemain à travers une étendue plate recouverte de maigres culture la route nous emmène à Azrou (alt. 1200m) en bordure de la plus belle forêt de cèdres du Maroc et aussi la région de la cerise. Une promenade dans la cédraie la plus conservée au Maroc ou l’on admire plusieurs spécimens gigantesques, tel le cèdre "GOURAUD", hauteur 34 m et diamètre 7 m, c’est une forêt peuplée de singes de Barbarie dits Magots et de morilles.
14 mai
Notre périple nous fait monter jusqu’à près de 2000m alt. à travers une magnifique forêt toujours dans le moyen Atlas, au bord de la route de nombreux vendeurs de miel. Nous arrivons à une villeà l'aspect européen. Autant Ifrane ressemble à une petite ville suisse où les rues et jardins sont soigneusement entretenus, autant ses environs sont d'une extrême pauvreté. Dans la soirée notre petite maison se pose à Fès, la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat. La ville de Fès
est une des premières villes construites par les musulmans au Maroc. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Promenade dans les ruelles étroites de la plus grande médina du monde, le quartier des artisants du bois,une chaise à porteur pour le mariage Marocain le quartier des tanneurs, sur une terrasse une vue d’ensemble des tanneries, des cuves énormes dans lesquelles les peaux sont traitées et teintes avec des colorants naturels. Les 7 portes du Palais dont les vantaux de cuivre brillent comme de l'or.
18 mai
Dans la matinée nous quittons Fés en direction de Meknes, petit arrêt au magasin Marjane pour divers approvisionnements, en cours de route des tables garnies de sceaux multicolores et des bols attirent notre attention, un arrêt s’impose, je goute une nouvelle spécialité de la région : couscous au petit lait, (semoule de couscous mélangé avec du lait caillé) c’est délicieux. Visite de Meknès qui est classée patrimoine mondial par l’UNESCO tout comme Fès, la médina formée de ruelles, le quartier impérial autour du palais et de ses jardins, le mausolée de Moulay Ismaïl, la porte Bab el-khémis qui donne accès au mellah (quartier juif)
20 mai
A travers un pays semi-montagneux, Moulay Idriss,
la ville sainte des musulmans marocains apparaît accrochée à un piton rocheux toute blanche, elle abrite le tombeau du premier souverain qui régna sur le Maroc, la plupart des ruelles sont en escalier, on voit le minaret cylindrique , coiffé de céramique verte avec des textes extraits du Coran. Un peu plus loin sur une colline, les ruines romaines de Volubilis, (au début de l’ère chrétienne, le Maroc est sous domination romaine) La route traverse des paysages pittoresques, arrêt dans un village ou nous laissons faire une paroi frontale pour le store du camping car, bivouac à Ouazzane. Le lendemain au cœur des montagnes du Rif, dans le Nord du Maroc, après une route montante, tortueuse, on est ébloui par Chefchaouen et ses couleurs,
le bleu domine cette ville qui grimpe au flanc de la colline. On y trouve neuf mosquées pour 36000 habitants, c’est agréable de se promener le long des ruelles en pente,parmi les maisons badigeonnées d’un blanc éclatant ou de ce bleu tirant parfois sur le mauve, les habitations sont repeintes plusieurs fois par an, pour éloigner les mouches et se protéger de la chaleu
23 mai
Nous continuons notre périple en passant par les spectaculaires gorges d’Oued Laou. Un arrêt s’impose à Beni Saïd, un souk très folklorique, les femmes portent la fouta, (pièce d’étoffe blanche rayée de rouge) avec le célèbre chapeau de paille, on en profite pour acheter des fruits et légumes. Puis vient la route « orangina » route mal entretenue et assez secouante mais la beauté du paysage compense la fatigue. Bivouac dans le village Oued Laou sur la côte Méditerranéenne.
24 mai
Une route qui longe le bord de mer surnommé « costa del sol marocaine » nous emmènent à Tétouan puis nous rejoignions Asilah, sur la côte Atlantique c’est une petite ville de style espagnol, les remparts rouges qui encerclent la vieille ville contrastent avec la blancheur des maisons, facades aux couleurs chatoyantes, ruelles étroites et fraiches. Un plaisir de s'y promener, constructions sont de style méditerranéen, maisons blanchies à la chaux avec des notes de bleu sur les murs et les portes. Asilah possède des plages désertes et reposantes, et une atmosphère propre à la détente, ses constructions sont de style méditérranéen . C’est aussi la région de la cacahuète. Nous bivouaquons sur le port et profitons du poissons frais du jour. Repos pour les nomades.
29 mai
Après quelques jours de détente dans cette petite ville très accueillante nous reprenons la route direction Martil sur la côte méditerranéenne, camping ou nous avons passé notre premier nuit au Maroc et ou nous passerons nos dernières nuits avant de reprendre le bateau et de terminer notre périple dans ce magnifique pays.
Nous garderons longtemps en mémoire notre premier voyage au Maroc, de notre appréhension du début sur une terre nouvelle, de l’accueil plus que sympathique des Marocains, des conversations sur tout et sur rien avec Mohamed, Moubarack, Abdul, Hassan, Ali .Merci les amis de nous avoir fais partager votre mode de vie, votre façon de penser, votre vision du monde, on reviendra, Inch Allah.
Notre petite maison à besoin d’un nettoyage après toute la poussière et le sable emmagasinée ses derniers jours.
Nous faisons nos comptes pour ne pas rester avec des dirhams et achetons des fruits et légumes pour les jours à venir, on garde un peu de liquidité pour le pain
2 juin
Ce jour est pour nous le dernier au Maroc, en effet nous décidons de lever le cap et traverserons le détroit de Gibraltar cette après-midi. Ceuta, nous y sommes à 12h, nous profitons de cette halte pour faire le plein de carburant et d’alcool détaxés. 17h30 nous prenons le ferry qui nous ramène sur le vieux continent. NotreCC est dans la soute. Nous remonterons l’Espagne par la côte méditerranéenne et pensons être de retour à la maison courant de la deuxième semaine de Juin. Il est 10h (déclage d'horaire +1h le 1 juin au Maroc) 30° à l'ombre
Un dernier regard sur Ceuta ........
FIN
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